Une mission de l’ONU, seul moyen d’une résolution légitime de la crise en Centrafrique

Le Parlement a voté, mardi 25 février, en faveur de la prolongation de l’opération militaire Sangaris, en Centrafrique, qui a débuté en décembre 2013.

Alors que cette opération était initialement prévue pour arrêter les massacres, elle se transforme aujourd’hui en mission d’accompagnement jusqu’aux prochaines élections.

Pour autant, les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont estimé que l’annonce d’un retrait serait un mauvais signe envoyé à tous les belligérants et milices de toutes sortes.

Ils ont donc appelé de leurs vœux la mise en place, le plus rapidement possible, d’une opération de maintien de la paix sous le statut de l’ONU, seule garantie de sécurité pour les populations civiles et beaucoup plus efficace et légitime pour résoudre cette crise.

Tout en partageant de manière unanime cette appréciation de fond et après de nombreuses discussions au sein du groupe communiste, républicain et citoyen, il a été décidé de laisser aux membres du groupe la liberté de vote et une majorité s’est prononcée en faveur de la poursuite de l’opération.

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