Les sénateurs Communistes Républicains et Citoyens soutiennent la mobilisation étudiante contre la loi Pécresse

A l’Université comme dans d’autres domaines, le gouvernent et le Président de la République recherchent l’épreuve de force.

Face au développement du mouvement des étudiants et des enseignants du supérieur exigeant l’abrogation de la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités (LRU), la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a du concéder, par redéploiement de crédits, quelques mensures en faveur du logement étudiant. Ceci ne suffira pas à désamorcer la colère.

Les raisons de s’opposer à cette loi qui heurte des principes fondamentaux de l’enseignement universitaire français demeurent.
Au mois d’août, lors de la discussion de ce texte en urgence, les sénateurs du groupe CRC en avaient combattu les aspects les plus négatifs. En particulier le désengagement de l’Etat et l’instauration d’une logique concurrentielle qui obligera les universités à faire la course aux financements privés, mais aussi la possible remise en cause des statuts des enseignants-chercheurs et du principe de collégialité. L’Université a pourtant besoin d’une réforme ambitieuse.

C’est la raison pour laquelle les sénateurs du groupe CRC soutiennent la mobilisation du mouvement étudiant contre la loi LRU.
Lors de la discussion budgétaire qui débute, ils seront ainsi confortés pour exiger du gouvernement de donner enfin à l’université des moyens à la hauteur des besoins, que ce soit en matière de fonctionnement, de recrutement d’enseignants-chercheurs, de personnels techniques et administratifs, mais aussi de construction, de rénovation et d’équipements des universités.

Retour en haut