CPE : la marche forcée d’un gouvernement fébrile

Alors que le débat sur le projet de loi relatif à l’égalité des chances n’est pas terminé, le gouvernement précipite encore la discussion de ce projet au Sénat.
Ce n’est plus le 28 février que débutera ce dernier mais le 23 février !

Telle est la décision prise par la Conférence des Présidents du Sénat ce jour.

Cette précipitation s’apparente aujourd’hui à de la fébrilité. Inquiet de la montée en puissance de l’opposition populaire et, en particulier, de la jeunesse. Monsieur de Villepin bafoue les règles du jeu démocratique, piétine les droits du parlement et tente de faire adopter à la hussarde un projet de loi dont la mesure emblématique, le CPE, cette précarisation extrême de l’emploi des jeunes de moins de 26 ans constitue un assaut contre le droit du travail tout entier.

Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen auront tout particulièrement à cœur de permettre, au grand dam du Premier Ministre et de ses amis, le bon déroulement du débat parlementaire et, si possible, de reculer, voire d’empêcher l’adoption de ce projet néfaste par le Sénat.
Ils rappellent, pour bien montrer que rien n’est fini et que tout commence, que l’UMP ne dispose pas de la majorité absolue au Sénat.

Ils seront dans l’hémicycle jour et nuit s’il le faut pour rappeler à une droite, d’autant plus méprisante et arrogante qu’elle s’inquiète, quelle est la volonté du peuple, quel est le sentiment vrai de la jeunesse.

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