Stop au racket des usagers : renationalisons les autoroutes !

Le 1er février, les péages autoroutiers vont encore augmenter de 2%. Ce coût est à rajouter au renchérissement du coût de l’énergie, portant encore sur des usagers captifs d’un système où l’État renonce à garantir l’intérêt général.
Pourtant, les sénatrices et les sénateurs du groupe CRCE proposent depuis de nombreuses années de faire autrement, en s’engageant vers un retour de la maîtrise publique de ces infrastructures qui ont été financées par l’impôt de tous.

Pour ce faire, ils ont déposé plusieurs propositions de loi dont la dernière a été débattue le 7 mars 2019 au Sénat, malheureusement rejetée par la majorité sénatoriale et la majorité présidentielle.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE souhaitent ainsi aller vers une renationalisation de ces concessions. Reprenant le fameux « quoi qu’il en coûte » présidentiel, ils estiment qu’au regard des taux d’emprunt aujourd’hui, cet investissement pourrait prendre sa place dans un plan de relance ambitieux.
Au-delà de la bataille juridique et financière, il s’agit avant tout d’une question politique et économique : celle de la maitrise publique des infrastructures (autoroutes, routes, ports, aéroports, gares et rails).

La propriété publique des infrastructures de transport est, à nos yeux, un levier essentiel pour toute politique d’aménagement allant dans le sens de la nécessaire transition écologique qui doit structurer la construction d’un monde post-covid.

Ce retour à une gestion publique et donc à l’intérêt général, permettrait également, d’abord de baisser les péages pour alléger la facture pour les usagers mais également, et ce n’est pas une bagatelle, d’apporter de manière pérenne de nouvelles ressources à agence de financement des infrastructures.
Une somme particulièrement utile et nécessaire lors que l’on connaît l’accroissement des besoins de transports et de mobilité mais également l’urgence climatique et de la transition écologique.

C’est la proposition qu’ils continuent donc de porter dans le débat national et la période électorale qui s’ouvre.

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