Directive Bolkestein : une seule solution, le retrait !

par le groupe CRC

Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen s’étonnent de l’émoi suscité chez les partisans du oui par la directive Bolkestein sur la libéralisation des services en Europe.

Ce texte, adopté depuis janvier 2004 était bien connu. Il s’inscrit pleinement dans le cadre de l’Europe libérale développée par le Traité de Maastricht et constitutionnalisé dans le traité européen soumis au référendum en France le 29 mai.

Chacun a beau s’escrimer, rien n’y fait, la directive s’appliquera selon le Président de la commission de Bruxelles lui-même, Monsieur Barroso.
La tentative de faire illusion par une hypothétique réécriture échoue.
Il apparaît, de plus en plus clairement, que la directive Bolkestein est une émanation symbolique du dogme de la concurrence libre et non faussée, prônée dès les premiers articles du texte élaboré sous l’égide de Monsieur Giscard d’Estaing.

Le débat sur la directive Bolkestein, qui n’a pu se terminer le mardi 15 mars au Sénat, doit reprendre le 23 mars. Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen réitèrent leur demande de retrait de la directive, en soulignant avec force et détermination que la seule garantie pour écarter définitivement cette dérive libérale, c’est de voter non le 29 mai.

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