Il faut garantir la mixité sociale aux abords des gares du Grand Paris Express

Alors que les travaux du Grand Paris Express ont commencé, les sénatrices et les sénateurs du groupe CRC ont déposé une proposition de loi permettant de garantir la mixité sociale aux abords des futures gares de ce réseau de transport.

En effet, les mutations urbaines ont trop souvent été l’occasion de rejeter à la périphérie des centres urbains, les personnes les plus fragiles, générant de nouvelles ségrégations urbaines et renforçant les inégalités sociales et territoriales.

C’est pourquoi, ils considèrent que les opérations d’aménagement qui vont se réaliser autour de ces nouvelles gares ne doivent pas être réservées aux seuls promoteurs immobiliers. Ces vastes opérations, de reconstruction de la ville sur la ville, doivent bien au contraire répondre aux besoins des habitants en matière de logements accessibles à tous.

Aussi, les sénatrices et les sénateurs proposent que dans le périmètre de 400 mètres autour des gares, toute construction nouvelle de plus de 12 logements ou de plus de 800 mètres carrés de surface habitable soit soumise au respect d’une proportion de logements sociaux de 30%.

Certes, les obligations de la loi SRU s’apprécient au niveau de la commune, mais les sénatrices et sénateurs du groupe CRC considèrent qu’il existe un enjeu spécifique autour des gares du Grand Paris Express.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC espèrent que cette proposition de loi, utile pour les Franciliennes et les Franciliens, pourra être débattue afin que les opérations actuellement en cours d’études puissent intégrer au plus vite cette nouvelle obligation.

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