Le gouvernement persiste dans sa politique d’austérité

La France compte, officiellement, plus de 3,5 millions de chômeurs dits de catégorie A (et près de 6 millions, toutes catégories confondues) et bien que légèrement réduites, les inégalités y sont toujours importantes, créant une fracture sociale profonde, un sentiment d’injustice vivace et favorisant, hélas, des rancoeurs tenaces qui nourrissent les votes d’exclusion.

Dans un contexte social préoccupant et une situation économique pour le moins délicate (la croissance est aujourd’hui trop faible pour permettre la création d’emplois), le Gouvernement persiste et signe et présente un budget 2016 fondé, comme les précédents, sur la baisse de la dépense publique, la stabilisation du nombre des agents publics, la priorité accordée au remboursement de la dette et à la réduction du déficit.

De plus, la politique d’allègements fiscaux (CICE…) et de baisse des cotisations sociales, normalement supportés par les entreprises, pèse sur les comptes publics et les collectivités locales, au détriment des services rendus à la population et de l’emploi local.
Il est temps, plus que temps de redonner confiance au peuple de ce pays.

Nous ne sortirons de la crise et du chômage de masse qu’en tirant parti des capacités de la classe ouvrière, de la jeunesse, des hommes et des femmes, salariés, étudiants en formation, pour concevoir, créer et produire les biens et les services d’une nouvelle croissance et d’une nouvelle richesse nationale, respectueuse des hommes et de l’environnement.

C’est ce projet de loi de finances rénové, recentré sur des mesures sociales et utiles que les sénatrices et sénateurs du groupe CRC entendent porter dès maintenant.

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