dossier Covid-19 : les politiques libérales en accusation

Peut-on lutter efficacement contre la pandémie de covid-19 avec des méthodes fidèles aux dogmes libéraux, alors que ceux-ci ont précisément conduit à méconnaître la crise puis à l’aggraver, notamment en affaiblissant la recherche et le service public hospitalier ? Pour le gouvernement, la réponse est oui, comme en témoignent sa gestion de la crise et plus particulièrement les dispositions de la loi de finances rectificative et les mesures de l’état d’urgence sanitaire, entré lui en vigueur le 24 mars, qu’il a fait adopter par le Parlement. Pour les membres du groupe CRCE, la réponse est en revanche négative. Ils se sont donc abstenus lors du vote de cette loi de finances rectificative et se sont prononcés contre les mesures d’urgence proposées par Emmanuel Macron : pleins pouvoirs au gouvernement pendant deux mois, sans contrôle ou presque ni vote du Parlement ; dérogations injustifiées au droit du travail en matière de congés, de repos hebdomadaires et dominicaux ; mais refus de mettre à contribution les ménages les plus riches et les actionnaires.

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Les communiqués de presse

Retrouvez ici l’ensemble des communiqués de presse publiés par les élus du groupe CRC.

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La gratuité des tests et des masques est un impératif sanitaire

Covid-19 -

Par / 22 septembre 2020

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE ont déposé le 7 septembre une proposition de résolution visant à rendre l’accès gratuit aux masques et aux tests.

Alors que les files d’attente pour se faire dépister ne cessent d’augmenter, le gouvernement annonce comme solution l’arrivée des tests rapides dits tests sérologiques (TDR, TROD, autotests). Mais à la différence des tests virologiques PCR, ces tests réalisés en pharmacie ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie.

Ces tests sérologiques qui détectent l’immunité et les anticorps coûtent 12 à 15 € pour les tests Elisa et 9,45€ pour les tests rapides et ne sont remboursés que sur ordonnances.

Quant aux masques, en tissu ou chirurgicaux, rendus obligatoires dans l’espace public et dans les lieux clos, ils représentent également un coût mensuel important pour de nombreuses familles.

Alors que la crise économique a succédé à la crise sanitaire, l’accès au dépistage et la protection face à la Covid-19 ne doivent pas dépendre de la situation financière des personnes.

C’est la raison pour laquelle les sénatrices et sénateurs communistes demandent au gouvernement de rendre l’accès gratuit aux masques et à tous les tests.

Des initiatives ont été lancées dans de nombreuses communes et départements pour pallier ces difficultés. Pourtant, ce n’est pas aux collectivités de prendre en charge un tel enjeu de santé publique.

Derrière la question de la prise en charge financière s’opposent deux visions opposées de notre modèle social.

D’un côté, une vision universelle demandant la prise en charge à 100% des masques et des tests par la sécurité sociale, fidèle aux principes fondateurs de notre protection sociale.

De l’autre, l’action ciblée uniquement sur les « publics précaires et fragiles » du gouvernement ou sur les jeunes pour Les Républicains, qui envisage la politique d’aide sociale a minima et caritative.

C’est pourquoi, afin de limiter la propagation du virus et préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyen.n.es, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE exigent la prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale des masques et des tests pour toutes et tous.

Notre proposition de résolution

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