Recueils de mes interventions

Texte prononcé lors du rassemblement Place Saint-Michel suite à l’assassinat de Clément Meric 6 juin 2013

Par / 6 juin 2013

Hier au soir la violence fasciste, la violence d’extrême droite a frappé.
Elle a frappé Clément qui, aujourd’hui, n’est plus parmi nous.
Bien sûr, nos pensées vont d’abord vers sa famille, ses amis, ses camarades qui sont aujourd’hui dans une telle souffrance que les mots ne peuvent suffire à décrire.

Qu’ils sachent seulement que nous partageons humblement cette souffrance.
Nous sommes ici ce soir parce que, comme tous les démocrates et tous les républicains, nous sommes peinés, choqués, révoltés et parce que nous voulons toutes et tous faire savoir que la France ne veut pas de cette haine primaire, qu’elle refuse la multiplication des actes violents, xénophobes, racistes, homophobes qui se développent depuis plusieurs mois.

Face au crime d’hier au soir, la République doit réagir et empêcher de nuire ceux qui sapent l’idéal de fraternité et de solidarité qu’elle porte en son sein.
Ce combat nous rassemble et Clément en a pris sa part au sein d’Action Antifasciste ; c’est pour cela que des individus qui appartiennent à la mouvance de l’extrême droite l’ont sauvagement agressé. Les groupes fascistes qui portent atteinte à l’idéal républicain doivent être dissous ! La bête immonde ne doit pas ressurgir !

Plus que jamais, notre vigilance républicaine doit se renforcer pour ne plus tolérer des discours d’extrême droite qui tuent.
Nous ne voulons plus que de tels crimes se reproduisent !

Communistes, nous appelons comme d’autres, toute la République à se dresser pour dire ’’stop à la haine !".

Administration